pour les enfants qui ont du mal à lire ou qui n'aiment pas lire

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Écouter les Contes de ma mère L’Oye

Belle initiative de Patricia Saccaggi qui enregistre chaque jour un des Contes de ma mère l’Oye, en français d’aujourd’hui. Une façon agréable de redécouvrir Perrault, dans une version fluide et claire, complétée des « moralités » originelles. De 6 à 25 minutes pour renouer avec l’émerveillement des contes de fées. À écouter ici.

Nouveautés : Le petit Poucet et le vilain petit canard

Alors que le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil (2-7 décembre) est en approche (nous y serons représentés sur le stand de Livres Accès, N° B29), nous proposons deux nouveaux titres dans la collection PREMIERS CONTES :

Le petit Poucet et Le Vilain petit canard

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Dès les premières lignes, Andersen pose dans cette fable autobiographique tout l’enjeu de son conte : pour la mère cane, le monde est vaste, il va jusque chez le voisin – mais jamais elle n’a été aussi loin… Le vilain petit canard va s’échapper de la basse-cour, affronter la rigueur de l’hiver, être moqué et chassé, admirer les cygnes sauvages et perdre tout espoir. Mais au printemps, il découvre sa vraie nature et sa place dans le monde, et les enfants comme les siens l’admirent.

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Les petits cailloux blancs, l’ogre, les bottes de sept lieues : Le petit Poucet est l’un des contes les plus emblématiques de Charles Perrault. La morale finale, à la gloire du plus petit d’une fratrie, ne doit pas effacer l’importance de celle esquissée au début : le petit Poucet est méprisé par ses frères parce qu’il parle peu – mais il écoute beaucoup. C’est grâce à cette réserve que, lorsque ses frères tremblent, dorment ou se sauvent, le petit Poucet agit.

Ces deux contes majeurs dans l’imaginaire littéraire, fidèlement adaptés pour les jeunes lecteurs en difficulté d’apprentissage, enrichissent la collection PREMIERS CONTES où trois présentations du même texte se succèdent, selon les publics concernés : une présentation “DYS”, la même avec les syllabes orales colorées et les liaisons principales signalées, et enfin en grands caractères.

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À l’occasion de la publication de deux nouveaux titres dans la, nous avons porté quelques améliorations sur les titres déjà parus, notamment dans la signalisation des liaisons. Désormais, les muettes qui imposent une liaison sont colorées en noir, comme la ponctuation et les chiffres,  les autres muettes restant grisées.
Vous pouvez télécharger à nouveau ces versions, gracieusement, sur notre librairie en ligne.

Nous rappelons enfin la parution récente des Contes de ma mère l’Oie, en français d’aujourd’hui, destinés à des lecteurs débutants (scolaires, FLE) ou à être lus aux enfants. Les contes ont été très fidèlement retranscrits dans une langue accessible tout en restant soutenue.

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Les Contes de ma mère l’oie, en français d’aujourd’hui, est disponible en ePub et pour Kindle.

le conte : “réalité du virtuel, virtualité du réel”

Bachelard, parlant de la fiction littéraire, explique et justifie pourquoi il ne faut pas édulcorer les contes de fées : la lecture est un apprentissage de la vie, elle aide à domestiquer la peur, nos peurs. Encore faut-il que cette lecture soit « valorisée par l’intérêt littéraire… »

« Mais la meilleure preuve de la spécificité du livre, c’est qu’il est à la fois une réalité du virtuel et une virtualité du réel. Nous sommes placés, lisant un roman, dans une autre vie qui nous fait souffrir, espérer, compatir, mais tout de même avec l’impression complexe que notre angoisse reste sous la domination de notre liberté, que notre angoisse n’est pas radicale. Tout livre angoissant peut alors donner une technique de réduction de l’angoisse. Un livre angoissant offre aux angoissés une homéopathie de l’angoisse. Mais cette homéopathie agit surtout dans une lecture méditée, dans la lecture valorisée par l’intérêt littéraire… »
(Extrait de La Poétique de la rêverie, 1960, Gaston Bachelard).

C’est parce que les transpositions affadies des contes traditionnels ne donnent, au mieux, que d’agréables et éphémères divertissements, que “tous lire” a choisi de réécrire fidèlement ces contes, en déconstruisant l’histoire pour la reconstruire d’une manière plus accessible aux enfants qui ont du mal à lire, sans en modifier les enjeux. Car tout ce qui est livre n’est pas littérature. Et trop de livres pour enfants passent sans laisser d’empreinte.

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Gustave Doré illustre Les Contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault.

“tous lire” propose une version “actualisée” des Contes de ma mère l’Oie, en français d’aujourd’hui, en formats ePub et Kindle (et sans DRM), destinée aux enfants qui savent lire, aux parents et grands-parents qui ne veulent plus buter sur un mot, une expression, aux étrangers à la recherche de classiques faciles à lire.

Pourquoi Boucle d’Or et les 3 ours (“tous lire”)

Boucle d’Or et les 3 ours est un récit d’apprentissage : une petite fille entre dans une maison qui n’est pas la sienne, y mange et y dort en l’absence de ses occupants légitimes. Lorsqu’elle se réveille, entourée de trois ours mécontents, elle prend peur et s’enfuie par la fenêtre en promettant de ne jamais plus recommencer… Les trois ours inoffensifs – un grand, un moyen et un petit –, la regardent partir, puis ils réparent les dégâts.
Plus une histoire qu’un conte, Boucle d’Or occupe une place à part dans notre imaginaire. L’intrigue est simple et plaisante, et la répétition des tailles contribue à lui donner le rythme d’une comptine. Pour la collection PREMIERS CONTES, Jean-Claude Marguerite l’a réécrite à destination des plus jeunes lecteurs et des déficients intellectuels (d’où l’utilisation du “3” en chiffre et non en lettres).
Boucle d’Or a servi à tous nos tests, mais cette version est enrichie de plusieurs succulentes illustrations de Leonard Leslie Brook.

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Comme tous les livres de cette collection horizontale, le même texte est proposé selon trois présentations :

  • typographie adaptée aux “dys”
  • la même, mais avec les syllabes colorées, les muettes grisées et les principales liaisons soulignées
  • en grands caractères sur un fond plus clair

En acquérant ce livre, vous disposez de deux versions de PDF ; un PDF interactif (recommandé pour les écrans d’ordinateur) et un PDF imprimable (recommandé pour les tablettes, où il s’affiche en mode paysage).

“tous lire” : c’est parti !

Aujourd’hui, “tous lire” n’est plus un projet, mais une réalité.

Nous publions aujourd’hui nos premiers titres. Ils inaugurent la collection PREMIERS CONTES, qui s’adresse aux enfants qui ont du mal à lire ou qui n’aiment pas lire. Son originalité ? proposer trois présentations du même conte.

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En format paysage, ils peuvent être consultés sur écran ou imprimés. En les achetant sur notre librairie en ligne, vous bénéficierez des mises à jour gratuites.

Nos trois premiers contes sont :

Cendrillon
(d’après Charles Perrault, illustré par Arthur Rackham)

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Boucle d’Or et les 3 ours
(d’après les frères Grimm, illustré par Leonard Leslie Brook)

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Les Musiciens de Brême
(d’après les frères Grimm, illustré par Oskar Herrfurth)

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Un grand merci à tous ceux qui ont permis à “tous lire” de se développer : AlexandreClément, Marie, Nicolas, Paul, Véronique et tous les testeurs de Trois contes et du prototype de cette collection, grâce auxquels nous avons enrichi notre approche…

France : 1 jeune sur 10 en difficulté de lecture

La Journée Défense et Citoyenneté 2014 a permis de relever que :

Les acquis en lecture sont très fragiles pour 9,6 % de jeunes de 17 ans qui, faute de vocabulaire, n’accèdent pas à la compréhension des textes.
Les jeunes les plus en difficulté représentent 4,1 % de l’ensemble. (…) Ils peuvent être considérés en situation d’illettrisme, selon les critères de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI).

750 000 jeunes de 17 ans ont été évalués. Seuls 82 % sont considérés comme lecteurs efficaces.
Ramenés à une classe de 25 élèves en moyenne, cela donne plus de 4 élèves par classe en difficulté, dont 2 ou 3 en grande difficulté, dont 1 d’illettré…

Devant ces données accablantes, la seule question qui importe est de se demander quoi faire pour que ces jeunes ne soient plus exclus de la lecture. Ne croyant pas aux solutions uniques, universelles ou miraculeuses, j’aurais tendance à opter pour un dispositif diversifié, qui intègre des outils pour rendre la lecture plus attrayante…

De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins…

Fin du test. Premières publications.

Nouvelle étape pour le projet “tous lire” : ne plus en être un… Franchir le pas est une nécessité, une évidence : la réussite du test Trois contes montre que notre approche répond, souvent avec un bel enthousiasme, à des attentes. Rendre nos ouvrages accessibles à tous s’impose. Restait à déterminer comment et par lesquels commencer.
Nous sommes profondément attachés à la notion d’expérimentation, de laboratoire d’idées. Nous souhaitons maintenir ce lien enrichissant avec les lecteurs, à la recherche des améliorations qu’ils pourront nous proposer, quitte à nous remettre en cause, afin d’en faire bénéficier chacun. Cette politique de mises à jour permanente (et gratuite) n’est guère envisageable avec une édition papier, mais le numérique l’autorise. D’où le choix de privilégier le PDF  interactif (et, mais dans une moindre mesure, de l’ePub, en attendant l’essor de l’ePub3), temporaire. Quand les choses nous sembleront suffisamment fixées, nous passerons au papier.

Notre première collection résulte de cette ouverture : notre premier livre ne sera pas celui que nous avions prévu…
Nous envisagions de publier d’abord une série de recueils sur le modèle de Trois contes, mais une analyse des motivations des testeurs et de leurs commentaires nous a permis de dégager une attente de lecture accompagnée, qui nous a semblé importante, et donc prioritaire. Ce sont les enseignants, puis les orthophonistes et logopèdes qui ont le plus réclamé de participer au test de Trois contes, et pas seulement pour de jeunes dys, mais pour des primaires et des collégiens, des adolescents et des adultes, lecteurs en difficulté d’apprentissage, autistes, illettrés, malvoyants, malentendants… Par ailleurs, la plupart se sont servis d’écrans d’ordinateur pour faire lire notre test.

Voilà ce que nous en avons retiré :
Cette première collection doit avoir un format qui correspond à l’usage : en l’occurrence, le format paysage, horizontal, des écrans. De la tablette au 27”, de quoi adapter la taille des caractères…
Cette collection s’adresse à des publics variés, qui réclament des aides différenciées par la mise en forme du texte. Nous proposons donc plusieurs présentations du même conte. La première reprend le protocole “tous lire”, comme dans Trois contes. Une autre se base sur celle-ci, mais les syllabes sont colorées, les muettes grisées, les principales liaisons signalées – offrant un pont entre l’oral et l’écrit. La dernière reprend la première, toute en noir, mais en « grands caractères » (et selon l’approche du protocole “tous lire”).

Trois contes seront proposés d’ici la fin du mois, dont les titres seront révélés ce vendredi dans le cadre d’un partenariat avec #VendrediLecture (cinq exemplaires de chaque seront tirés au sort parmi ceux qui auront signalé sur Twitter leur lecture en cours). D’autres annonces suivront…
À vendredi !

“Trois contes », derniers jours !

Le succès du test grandeur nature remporté par le recueil Trois contes nous permet d’avancer. Enseignants, parents, orthophonistes, bibliothécaires, associations de lecture, vous avez été nombreux à nous le demander et à partager vos impressions, à nous faire part de vos suggestions. Nous en avons tenu compte.
Dans les tout prochains jours, nous arrêterons de proposer Trois contes afin de nous concentrer sur des variations de présentation des textes. Ces études sont d’ailleurs d’ores et déjà soumises aux premiers testeurs de notre protocole. Ceux qui nous ont adressé des retours, spontanément ou via le formulaire mis à leur disposition, recevront ce nouveau prototype dans les heures à venir.
Merci pour la qualité de vos commentaires.

“tous lire”: motivations et projets (interview)

Mes premières lectures présente une longue interview de Jean-Claude Marguerite, romancier, éditeur et initiateur du projet éditorial “tous lire”. Parcours, motivations, projets, premiers tests et crowdfunding, tous les aspects de la démarche sont passés en revue.

Extrait :

« J’ai dédié Le Vaisseau ardent aux enfants des rues. Je ne l’aurais pas écrit si je n’avais pas été porté par un sentiment de révolte vis-à-vis du sort de ces enfants privés d’enfance. J’ai transposé leur condition dans un autre siècle, et leur utopie dans une autre dimension.
Je ressens la même indignation quand on me rétorque que les enfants qui ont du mal à lire n’ont qu’à s’adapter. Comme si leur tendre la main revenait à les dispenser de tout effort ! »

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