La collection “classiques actualisés” s’adresse à tous.
Jeunes lecteurs, parents désireux de partager ces contes avec leurs enfants, apprentis de la langue française et amateurs de contes de fées : ces textes ont été fidèlement réécrits dans un français accessible à tous.
Initialement conçue pour ceux qui ont vaincu leurs difficultés d’apprentissage de la lecture (elle constitue le troisième niveau de la “lecture progressive”), cette collection est également mise en page dans un souci de lisibilité (issu du protocole “tous lire”) afin d’en rendre la lecture fluide, évidente et prenante.
À découvrir et à redécouvrir sans buter sur les mots, sans chercher à comprendre une vieille tournure de phrase. À tous, la magie de l’émerveillement, tout simplement.
Les Contes de ma mère l’Oye, en français d’aujourd’hui en constitue le premier volume.
Cette nouvelle édition comprend :
La Belle au bois dormant ; Le Petit Chaperon rouge ; Barbe-Bleue ; Le Chat botté ; Les Fées ; Cendrillon ; Riquet à la houppe ; Le Petit Poucet.
Illustrations de Gustave Doré
Format : ePub sans DRM
En téléchargement libre.
La “police éditeur” est asymétrique, adaptée aux lecteurs dyslexiques sans être caractérisée comme telle. Le corps et les espaces (entre les lettres, les mots, les lignes) ont été légèrement augmentés pour faciliter la lecture.
Ce qui n’a pas été changé
Les histoires sont rigoureusement celles de Perrault, elles ne sont ni affadies ni transposées. Le style reste classique, bien que parfaitement accessible. Certaines expressions emblématiques ont même été conservées (« Tire sur la chevillette et la bobinette cherra… »), mais leur équivalent contemporain est proposé en notes interactives. Les morales, toujours versifiées, ont toutes été réintégrées.
Ce qui a été changé
La réécriture a porté sur le vocabulaire et les tournures de phrases, la concordance des temps. Perrault effectuait régulièrement des corrections sur le contenu, Jean-Claude Marguerite a fait de même pour quelques éléments incohérents (la citrouille doit-elle vraiment être transformée en carrosse dans un grenier ?), des précisions inutiles (au détour d’une phrase, un des frères du Petit Poucet apparaît « rousseau comme sa mère ») ou obsolètes (pour travailler, nos cuisiniers les plus élégants ne se coiffent plus de peaux de bêtes).