« tous lire » s’appuie sur les contes traditionnels parce qu’ils sont la porte de toutes les bibliothèques. Neil Gaiman, dans le fascicule gracieusement diffusé par les éditions Au diable vauvert, «Pourquoi notre futur dépend des bibliothèques, de la lecture et de l’imagination» (certainement la meilleure contribution au projet « tous lire » que j’ai rapportée de Montreuil…), conclut :
On a un jour demandé à Albert Einstein comment nous pouvions rendre nos enfants plus intelligents. Sa réponse a été à la fois simple et sage. «Si vous voulez que vos enfants soient intelligents, a-t-il dit, lisez-leur des contes de fées. Si vous voulez qu’ils soient plus intelligents, lisez-leur plus de contes de fées.»
Il comprenait la valeur de la lecture, et de l’imagination. J’espère que nous pourrons donner à nos enfants un monde dans lequel on leur fera la lecture, où ils liront, imagineront et comprendront.
« tous lire » n’a pas d’autre ambition que d’y contribuer.
On remarquera également qu’Albert Einstein dit et répète « lisez-leur », et non « faites-leur lire ». Les versions adaptées, telles que dans Trois contes, se prêtent à la lecture à voix haute (les fins de lignes correspondent à des pauses naturelles, l’intrigue est découpée par pages). Plusieurs associations de lecture et bibliothèques participent au test, nous attendons leur retour avec impatience…
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