La Journée Défense et Citoyenneté 2014 a permis de relever que :

Les acquis en lecture sont très fragiles pour 9,6 % de jeunes de 17 ans qui, faute de vocabulaire, n’accèdent pas à la compréhension des textes.
Les jeunes les plus en difficulté représentent 4,1 % de l’ensemble. (…) Ils peuvent être considérés en situation d’illettrisme, selon les critères de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI).

750 000 jeunes de 17 ans ont été évalués. Seuls 82 % sont considérés comme lecteurs efficaces.
Ramenés à une classe de 25 élèves en moyenne, cela donne plus de 4 élèves par classe en difficulté, dont 2 ou 3 en grande difficulté, dont 1 d’illettré…

Devant ces données accablantes, la seule question qui importe est de se demander quoi faire pour que ces jeunes ne soient plus exclus de la lecture. Ne croyant pas aux solutions uniques, universelles ou miraculeuses, j’aurais tendance à opter pour un dispositif diversifié, qui intègre des outils pour rendre la lecture plus attrayante…

De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins…